La transplantation rénale au Cameroun, vers des nouvelles perspectives de collaboration entre les hôpitaux universitaires de Genève et Yaoundé.

Pascale Lefuel le 1 février 2022

La première transplantation rénale à en provenance d’un donneur vivant auRéunion à l'hôpital de Yaoudé du Teams chirurgical Cameroun a eu lieu à l’hôpital général de Yaoundé (HGY) le 10 novembre 2021. Elle est le fruit d’une collaboration médicale de plus de 30 ans entre Genève et Yaoundé.  Le Professeur Thierry Berney du service de transplantation des hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et l’équipe de transplantation rénale de (HGY) ont assuré le succès de cette première option de traitement de substitution rénale dans la sous-région d’Afrique centrale.

https://pulsations.hug.ch/article/premiere-greffe-de-rein-realisee-au-cameroun-avec-laide-des-hug

Ce tournant thérapeutique va ouvrir une nouvelle ère et donner de l’espoir à des très jeunes patients vivant avec une insuffisance rénale chronique en hémodialyse qui auront désormais la possibilité de bénéficier d’une transplantation rénale.

Cette initiative menée par le Centre de transplantation rénale des HUG et l’HGY permettra de créer un partenariat global afin d’améliorer le devenir des patients souffrant de maladies rénales et transplantations rénales au Cameroun.

Drs Tataw Saudan & Kaze

de gauche à droite
Dr James TATAW, Pr Patrick SAUDAN & Dr François KAZE

Il convient de rappeler que le service de néphrologie et d’hypertension des HUG, sous l’impulsion du Pr Saudan, a entamé un partenariat de collaboration avec les hôpitaux de Yaoundé axé sur :

 

 

 

  • La recherche impliquant un essai clinique en cours visant à prévenir l’insuffisance rénale terminale chez les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique.
  •  L’amélioration des soins infirmiers et de la qualité des soins chez les patients en hémodialyse.
  •  La formation médicale post graduée avec la participation d’un (e) néphrologue du Cameroun pour se former et acquérir une expertise dans les différents domaines de la néphrologie. Des préparatifs sont en cours avec ce programme de transplantation pour que d’autres collègues néphrologues camerounais puissent également commencer un stage au sein de l’unité de greffe rénale.

C’est l’occasion pour les deux centres de mettre en place un cadre éducatif et technique solide pour un programme durable, qui pourrait aller jusqu’à faire du Cameroun un centre émergent et soutenir d’autres centres voisins dans la sous-région.

 

James TATAW ASHU, MD Photo de James TATAW
Néphrologie et médecine interne FMH
Chef du service de médecine, Moutier (hôpital du jura bernois) et Médecin consultant aux sein du service de néphrologie des HUG.

Publié par Pascale Lefuel

Infirmière spécialiste clinique de néphrologie.

8 commentaires

  1. Merci. Je. Suis. Dialysée. 3. F semaine Je. Suis. Infirmiere. Moi. Même. !!!’

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    1. Je sous souhaite beaucoup de courage dans ce parcours de l’insuffisance rénale, en vous souhaitant de pouvoir accéder à la transplantation le moment venu.

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  2. Bonjour je m’appelle Oceane je vie au Cameroun dans la ville de Yaoundé je voudrais vendre un de mes reins

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    1. Bonjour Océane, au Cameroun comme dans un grand nombre de pays, le don d’organe est SANS aucune contre partie. C’est un don gratuit et non tarifé.
      Bonne suite à vous.

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  3. Bonsoir! Je m’appelle Sylvana et je suis Camerounaise. Mon beau frère souffre d’insuffisance rénale. J’aimerai savoir comment faire pour qu’il aille se faire suivre/ transplanter hors du pays? Il souffre tellement avec cette maladie. Il a suffisamment d’argent pour payer l’opération et le nécessaire

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    1. Bonjour, un grand merci pour l’intérêt que vous portez à ce blog. Je vous invite à vous rapprocher du centre de Yaoundé, auprès du Dr Aristide Nono pour discuter des possibilités de greffes pour votre beau frère. Son contact notarise@yahoo.fr

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  4. Bonjour
    Est-ce qu’on peut transplanter une personne de 74 ans ? Qui souffre d’insuffisance renale chronique?

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    1. Pascale Lefuel 7 mars 2024 à 9 h 26 min

      Bonjour, au-delà de l’âge ce qui prime c’est l’état de santé général de la personne. Si la personne en attente de greffe n’a pas de problème majeur outre son insuffisance rénale terminale, cela peut-être envisagé.
      Les critères d’âge peuvent également varier d’un pays à l’autre, selon l’offre d’organes. Plus la pénurie se fait sentir, plus les restrictions seront présentes. C’est pour cela que l’on promeut le don vivant.

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