L’insuffisance rénale chronique: des réponses à vos questions

Bernadette Gombert le 26 octobre 2015
Image HUG

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Aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), une brochure spécialisée est à la disposition des patients qui cherchent des informations simples sur l’insuffisance rénale chronique (IRC). En effet, lorsque le médecin néphrologue annonce à une personne qu’elle est atteinte d’insuffisance rénale chronique, beaucoup de questions, de doutes ou même de peurs viennent à l’esprit du patient concerné et de ses proches. Le médecin, les infirmières sont là pour les épauler et répondre aux questions. La brochure ne peut pas remplacer le dialogue entre patients et soignants, mais une fois les éclaircissements et paroles empathiques donnés, la brochure apporte aux patients des informations générales.

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Image: campus.cerimes.fr

L’insuffisance rénale chronique, maladie « silencieuse » s’installe petit à petit, mais de manière définitive en détruisant les néphrons (unités fonctionnelles du rein, voir figure ci-dessus). Le plus souvent aucun symptôme particulier n’est ressenti. Au moment de l’annonce de cette atteinte, il est important est de rassurer car il existe des traitements spécifiques, et les prises en charge précoces de l’hypertension et du diabète permettent de diminuer les risques de dégradation de l’insuffisance rénale chronique.

La brochure aborde les traitements à disposition et comment ralentir l’évolution de la maladie. Bien qu’il n’existe pas de régime spécifique, un large chapitre concerne la diététique. Les aliments riches en Potassium et/ou en phosphore sont bien listés:

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La brochure se termine par les signes d’alerte. En effet, en cas d’IRC diagnostiquée et d’apparition ou aggravation d’un des symptômes suivants, le patient doit consulter son médecin:

Fatigue grandissante, plus importante que d’habitude – Pâleur – Difficulté à respirer – Diminution de l’appétit et/ou de l’envie de manger de la viande – Nausées – Démangeaisons – Crampes musculaires et impatiences des jambes – Mictions des urines plus fréquentes ou moins fréquentes que d’habitude – Prise de poids – Troubles de la concentration ou de la mémoire – Sentiment de lassitude ou de dépression.

La brochure a été corrigée et validée par le Professeur Pierre-Yves Martin, Médecin Chef du Service de Néphrologie des HUG. L’idée et l’élaboration première viennent de Gaëlle Ruchaud, infirmière. L’amélioration, l’élaboration finale et la mise en page a été faite par le Groupe d’Information Patients et Proches (GIPP) des HUG.

Si vous êtes hospitalisé aux HUG, et intéressé par l’insuffisance rénale chronique, réclamez dans votre unité la brochure, elle est disponible au 6CL .

Voir aussi article: https://nephrohug.wordpress.com/2015/05/05/alvine-infirmiere-en-nephrologie/

La brochure est aussi disponible en version informatique, vous pouvez la télécharger sur votre Iphone ou sur votre tablette: Clic sur version électronique

Les illustrations de cette article sont tirées de la brochure

image brochure Gaëlle

 

Publié par Bernadette Gombert

5 commentaires

  1. Philippe TALLICHET 25 octobre 2015 à 11 h 00 min

    Bonjour,

    Merci beaucoup pour vos articles toujours très intéressants.

    Malheureusement je n’ai pas trouvé de lien pour télécharger la brochure spécialisée dont vous parlez dans votre dernier article. Comme elle m’intéresse beaucoup, pourriez-vous, SVP, me faire parvenir ce lien ?

    Avec mes remerciements et meilleures salutations.

    Répondre

    1. Bonsoir Philippe,
      Je suis bien heureuse si vous trouvez les articles de NephroHug intéressants. Dès demain, j’essaie de mettre le lien de la brochure sur le blog. Bien à vous, Bernadette

      Répondre

      1. Bonjour, j’ai mis le lien de la brochure, j’espère que vous pourrez l’ouvrir, bonne journée, cordialement Bernadette

        Répondre

  2. Bonjour
    Mon papa est en insuffisance rénale et on se demandait si il pouvait consommer de la bière sans alcool.
    Bien cordialement

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    1. Lors de l’insuffisance rénale l’alcool peut-être consommé avec modération (comme pour tous !), avec la bière il faut être attentif aux risques d’hyperphosphatémie. Effectivement, la bière contient beaucoup de phosphates, même la bière sans alcool.

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